L’internet des objets, pas des gadgets

Au commencement, ou presque, il y avait internet : un « réseau de réseaux »,  sans centre névralgique, permettant d’échanger des informations d’un ordinateur à un autre. Et puis au début des années 1990, le web a fait son apparition : un ensemble de pages liées entre elles par des liens hypertexte et regroupées en « sites web », utilisant autant du texte que des images, et bientôt, du son et de la vidéo. Les années 2000, elles, ont été marquées par l’avènement du web social, où les informations ne sont plus seulement mises à disposition mais échangées par les utilisateurs sur des blogs ou réseaux sociaux devenus omniprésents en quelques années. Ces deux phases dans le développement d’internet sont souvent désignées comme Web 1.0 et Web 2.0. Quelle sera la prochaine étape ?  L’internet des objets ou internet of things est aujourd’hui sur toutes les lèvres

Un volume multiplié par 3 en 7 ans ?

Comme son nom l’indique, l’internet des objets voit internet, jusqu’alors largement cantonné au monde électronique, celui des ordinateurs, s’étendre à des choses ou à des lieux du monde « physique » grâce à des objets connectés. L’internet of things, ce sont les QR Codes que vous lisez, avec votre smartphone, sur des produits ou des affiches. C’est le bracelet que vous portez pour rythmer votre entraînement ou surveiller votre fréquence cardiaque. C’est aussi l’enceinte Amazon Echo qui lance un morceau, passe un appel ou vous donne la météo quand vous interpellez « Alexa ». Le principe de fonctionnement de ces objets estsimple: un capteur, une connexion qui permet d’envoyer l’information captée dans le cloud, une solution logicielle de traitement des données, et une interface utilisateur permettant d’utiliser ces données. Parce que les usages restent encore largement à inventer, l’internet des objets offre aujourd’hui de formidables perspectives de croissance. Selon une étude du cabinet IoT Analytics, on devrait compter 34,2 milliards d’objets connectés dans le monde en 2025 contre 17,8 milliards en 2018. Ces chiffres déjà éloquents deviennent vertigineux lorsque l’on se concentre sur l’internet des objets en excluant téléphones fixes, smartphones, tablettes et ordinateurs : de 7 milliards en 2018, on passerait à… 21,5 milliards en 2025.

Une seule solution, l’interopération

Comment mettre cette croissance exponentielle au service des utilisateurs et de leurs usages ? Christian Roche, directeur de la Business Unit « Internet of Things » chez Rexel, développe sa vision : « l’internet des objets, ce n’est pas seulement des produits connectés que lon achète dans la grande distribution. C’est aussi des volets, du chauffage, de l’éclairage connecté et vous ne pouvez pas jeter ces produits dans votre maison en espérant qu’ils vont s’interopérer ». Spécialiste reconnu de l’installation électrique de la maison, Rexel doit prendre une longueur d’avance sur le sujet lui aussi très porteur de la maison connectée, et s’appuyer sur les évolutions de « l’internet of things » pour avancer. « Lorsqu’on va voir des promoteurs immobiliers ou même des utilisateurs, replace Christian Roche, évidemment qu’on nous parle d’Alexa ou Google Home. Mais ces commandes vocales sont encore très peu utilisées pour l’habitat, à hauteur de 8% de l’utilisation. Les usages se concentrent plutôt sur la musique ou la recherche internet. C’est pour ça qu’on prépare la compatibilité de ces enceintes avec notre solution, energeasy connect : derrière la commande vocale, vous aurez toujours un système qui viendra interopérer les différents dispositifs de la maison ».

Pour qu’energeasy connect reste en pointe

Lancé par Rexel en 2015 pour piloter les solutions de chauffage, energeasy connect a d’abord intégré la gestion des ouvrants puis, de fil en aiguille, la grande majorité des objets connectés du bâtiment. Ingénieur spécialisé chez Rexel, Malcolm Rimaud en explique la genèse : « Au départ, l’intégration de différents éléments connectés était un besoin transmis par nos installateurs et utilisateurs finaux. Elle représente aujourd’hui un enjeu majeur de Recherche et Développement, ce qui n’est pas habituel pour un distributeur comme Rexel ». Et c’est peu dire que Rexel s’adapte : 264 produits ont ainsi été intégrés dans l’offre energeasy connect entre avril 2017 et mars 2018. « Notre avantage, ajoute Christian Roche, c’est que notre solution est interopérable avec les différents fabricants avec lesquels on travaille, et qu’avec un contrôleur entièrement dédié aux usages de la maison, energeasy connect peut apporter une solution globale à un client sur 100% de ces usages ». Dans la galaxie des objets connectés, energeasy connect se place ainsi au niveau de la connexion, du traitement des données et de l’interface utilisateur, laissant ses partenaires mettre à profit leur propre expertise dans la fabrication de capteurs de plus en plus perfectionnés.

Pour que l’internet des objets ne deviennent pas l’internet des gadgets, il semble en effet pertinent de miser sur la complémentarité des objets et, surtout, de partir des usages. Christian Roche en fait la démonstration par l’exemple : « J’ai energeasy connect chez moi et je rêve de ne plus avoir à sortir mon smartphone ou ma tablette pour lancer le scénario « je vais me coucher ». J’adorerais pouvoir dire simplement « Google Home, je vais me coucher » et ce n’est pas de la science-fiction : tout ça va très vite et va encore s’accélérer mais grâce aux moyens investis en R&D, nous intégrerons ces enceintes connectées à notre solution dès 2019 ». Nul ne sait encore si le « Web 3.0 » sera l’internet des objets mais ce qui est sûr, c’est que ce futur est déjà là.

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